tahar32 290مساهمة
عدد المساهمات : 2299 تاريخ التسجيل : 18/11/2010 العمر : 54
| موضوع: UGTA : Syndicalistes ou marionnettes ?!! الثلاثاء 14 يونيو 2011 - 16:42 | |
| UGTA : Syndicalistes ou marionnettes ?!! L'émergence scandaleuse d'une bourgeoisie aux privilèges rampant dans tous les secteurs vitaux de l'économie, improductive et puisant sans mesure dans les richesses de la nation aux dépens des larges masses du peuple algérien acculées à la paupérisation continue, n'est d'autre, qu'un viol de la paix sociale et de l'esprit de la révolution de novembre 54. Cet état n'a pas d'autres explications et aucun discours ne peut le justifier.
Unique dans les annales d'un syndicalisme digne de ce nom. Le secrétaire général de l'UGTA reçoit l'éloge du pouvoir à l'occasion de son dernier congres. Bouteflika en personne félicite Abdelmadjid Sidi Saïd. C'est sans doute, pour services rendus par ce dernier au pouvoir, en se chargeant personnellement d'étouffer l'expression des travailleurs et leurs revendications légitimes.
Le pouvoir d'achat des travailleurs a connu une érosion jamais atteinte dans aucun autre pays. Le salaire minimum garanti est passé de 200€ en 1982 à moins de 100€ en 2008 alors que le PNB par habitant, entre temps, a presque doublé. Il est passé de moins de 2000 dollars dans les années 80 à 3.968 en 2007. Vous seriez décoré Monsieur Saïd de la plus haute distinction des autorités pour la grande trahison des travailleurs que vous menez et dont vous êtes historiquement le responsable.
Il est indigne pour les autorités et leurs médias que de comparer le valeureux chahid Aïssat Idir qui libéra le travailleur algérien de l'oppression du colonisateur, à Sidi Saïd et ses comparses, marionnettes accrochées à l'appât du pouvoir en place et légitimant ainsi l'injustice croissante et l'exploitation d'une classe ouvrière sans prolétariat.
L'émergence scandaleuse d'une bourgeoisie aux privilèges rampant dans tous les secteurs vitaux de l'économie, improductive et puisant sans mesure dans les richesses de la nation aux dépens des larges masses du peuple algérien acculées à la paupérisation continue, n'est d'autre, qu'un viol de la paix sociale et de l'esprit de la révolution de novembre 54. Cet état n'a pas d'autres explications et aucun discours ne peut le justifier.
C'est une insulte même à la mémoire du syndicaliste et du syndicalisme que de faire encore, l'éloge des aparachiks d'un système d'un autre temps.
| |
|